Curiosités naturelles et lieux insolites de La Réunion

Plus d'une vingtaine de sites qui étonnent par leur caractère insolite et improbable

En raison de sa nature volcanique, la grande majorité des curiosités géologiques de La Réunion sont constituées de basalte. L’ile est en effet composée de laves de plusieurs variétés, le plus souvent recouvertes de végétation. Mais il en existe quelques unes dont l’existence n’est pas directement liée à l’activité volcanique et dont la beauté en surprendra plus d’un.

Que ce soit en bord de mer, sur les hauteurs ou carrément dans ses entrailles, chaque recoin de La Réunion ou presque offre un lieu insolite que la plupart du temps vous ne croiserez pas deux fois dans l’ile.

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> Curiosités naturelles dans le massif du Piton de la Fournaise
> Curiosités naturelles dans les Hauts
 

© Serge Gélabert

> Curiosités naturelles dans le Sud

Les tunnels de lave : Une plongée au cœur des profondeurs volcaniques

La visite des tunnels de lave fait aujourd’hui partie des activités incontournables de l’île.
La Réunion compte en effet de nombreux tunnels, des passages souterrains formés par des coulées de lave liquide, au gré des éruptions volcaniques du Piton de la Fournaise. Après refroidissement, les tunnels deviennent accessibles et offrent un spectacle toujours étonnant, à l’ambiance unique et particulière.

Pour les découvrir, il est fortement conseillé de recourir à un guide professionnel diplômé d’état.

© Rando Volcan sur cartedelareunion.fr

Route des Laves

La route des Laves c’est la portion de la RN2 qui traverse le Grand Brûlé, soit la partie côtière de la dernière caldeira volcanique formée par le Piton de la Fournaise, l’Enclos Fouqué. L’océan d’un côté, la nature qui reprend ses droits de l’autre.

Tout au long du parcours, à chaque coulée de lave qui a dévalé et traversé les Grandes Pentes, une borne de basalte indique l’année de l’éruption.
La manière dont la nature se réapproprie rapidement les lieux est étonnante, fougères, arbustes et filaos ayant déjà poussé sur les coulées datant d’il y a moins de 15 ans.

Arche de Bois Blanc – Quai de l’Eglise 1

L’arche de Bois Blanc est un héritage géologique issu de la rencontre entre la lave en fusion et l’océan. Située au lieu dit Bois Blanc, Quai de l’Eglise 1 est sans aucun doute la plus belle arche de l’ile. A proximité se trouvent 3 autres arches naturelles, cependant moins spectaculaires.

© Serge Gélabert

Plage du Vieux Port

La plage du Vieux Port est une très belle plage de sable noir qui a vu le jour suite à la dernière éruption du Piton de La Fournaise ayant rejoint l’océan, en avril 2007.

L’érosion imposée par le travail incessant des vagues sur cette jeune coulée a ainsi donné naissance à la plus jeune plage de l’île et probablement l’une des plus jeunes au monde.
 D’une longueur d’environ 200 mètres de long, elle se distingue par la teinte vert-doré du sable et qui trouve son origine dans la grande quantité de cristaux d’olivine.

Cap Jaune à Vincendo

Au pied du Piton Vincendo, d’une hauteur de 50 mètres, le Cap Jaune est une falaise d’hyaloclastite formée par des coulées de lave se déversant dans l’eau. Sa couleur ocre atypique s’explique par les débris de magma vitrifié et de blocs de lave ancienne emprisonnés dans ces hyaloclastites.

La coloration est encore plus surprenante au moment du coucher de soleil.

Souffleur d’Arbonne

Dans le Sud Sauvage, près du Baril, depuis des siècles, l’érosion associée au travail incessant des vagues ont fini par creuser une cavité dans la falaise basaltique. Lors de fortes houles, les déferlantes s’engouffrent dans le trou leu souffleur d’Arbonne qui prend la forme d’une arche.

Du fait de la pression accumulée dans la cavité, l’eau ressurgit en une gerbe verticale à plusieurs mètres de haut dans un grondement impressionnant.

© randopitons.re

Le souffleur de Vincendo

Situé le long de la dalle rocheuse en face de la Marine de Vincendo, vous ne pouvez manquer le souffleur. Il se manifeste dès lors qu’une vague vient frapper la roche. C’est surement le souffleur le plus impressionnant de l’ile, le jet -vertical- peut atteindre plus d’une quinzaine de mètres de hauteur lors de fortes houles.

© randopitons.re

> Curiosités naturelles dans l’Ouest

Gouffre de L’Étang-Salé

Avant d’atteindre l’Étang-Salé en allant vers le sud, le gouffre est un long couloir naturel de roche volcanique perpendiculaire à l’océan et dans lequel pénètrent les vagues venues du large.
En cas de forte houle, le spectacle est impressionnant que ce soit par les gerbes qui  jaillissent du gouffre comme le bruit rauque qui s’en échappe.

Souffleur de Saint-Leu

Située près Saint-Leu, le souffleur prend la forme une grotte sous-marine terminée par une petite ouverture. Sous les assauts répétés de la houle, l’eau en s’y engouffrant met sous pression l’air présent dans la cavité avant que celle-ci ne soit expulsée par l’ouverture située à l’autre extrémité. Les gerdes d’eau peuvent atteindre 20 mètres de hauteur.

© Serge Gélabert

> Curiosités naturelles dans l’Est

Grand Étang

Encerclé au nord et au sud par de hauts remparts basaltiques qui forment une cuvette naturelle, Grand Étang est constitué du plus grand plan d’eau de La Réunion (0,5 km2). On dirait un paysage sorti tout droit du Jurassique.

Il y a environ 6000 ans, les éruptions du Piton de la Fournaise entrainent des coulées de lave qui atteignent la vallée. Elles en obstruent la sortie bloquant ainsi la ravine du Bras d’Annette par laquelle l’eau s’écoulait.

© Serge Gélabert

Les orgues basaltiques de Bassin la Paix, bassin La Mer, Bras de la Plaine

Les orgues basaltiques sont composées de colonnes régulières. Ce sont des formations prismatiques formées par le refroidissement brutal du basalte lors d’une éruption. On peut en observer dans l’Est à Bassin la Paix et Bassin La Mer mais aussi dans les hauteurs du sud, le long des gorges du Bras de la Plaine.

Église Notre Dame des Laves

Lors de l’éruption du Piton de la Fournaise en 1977, survenue hors de l’enclos Fouqué, l’Église de Notre Dame des Laves fut encerclé par des coulées de lave, mais par miracle, sans être consumé. La coulée n’a pénétré dans la nef que sur 3 mètres.
La coulée qui entoure l’ensemble du bâtiment est restée intacte. L’escalier qui descend dans l’église a été façonné dans la lave.

© Serge Gelabert

Roche Pas de Cabris

Autrefois promontoire adoré des cabris, le pont qui reliait Roche Pas de cabris à la côte s’est écroulé donnant ainsi naissance à ce petit îlot, aujourd’hui inaccessible par la terre ou par la mer. C’est un des rochers les plus photographiés de l’île en raison du massif de filaos qui le recouvrent ainsi que des colonnes basaltiques qui le forment.

© reunion-intense.com

Pisse en l’air

Situé sur l’unique route desservant le cirque de Salazie, Pisse en l’air est une la cascade qui finit sa chute directement sur la route, quelle que soit la saison. L’eau s’écoule depuis le rempart montagneux du versant nord du cirque, pour rejoindre plus bas la Rivière du Mât.

> Curiosités naturelles dans le massif du Piton de la Fournaise

Plaine des sables

La Plaine des Sables est un paysage époustouflant donnant l’étrange impression de marcher sur la lune. A une altitude de 2.260 mètres, elle est délimitée à l’ouest par le rempart des Sables et à l’est, par le rempart du Pas de Bellecombe bordant le Piton de La Fournaise.

Complètement nue, couverte de scories et de roches volcaniques, la Plaine des Sables s’offre soudainement à la vue des conducteurs au moment d’atteindre le point de vue du Pas des Sables, à 2.350 mètres d’altitude.
Cette plaine, aussi aride que grandiose et qui semble suspendu dans le temps, invite à la contemplation.

© Serge Gélabert

Piton de l’Eau

A 1.881 mètres d’altitude, le Piton de l’Eau est surplombé d’un petit étang, un lac volcanique naturel unique en son genre à La Réunion.
L’endroit est un petit paradis qui mérite le détour, tout particulièrement à la saison des arums dont la floraison commence en août, durant l’hiver austral, et qui rendent le lieu idyllique.

Les trous blancs

Situés dans la région du volcan du Piton de La Fournaise, les trous blancs sont des curiosités géologiques appelées « maars ». Ils sont un héritage de l’activité hydraulique et magmatique de l’époque.
Larges et profonds, il est possible d’en faire entièrement le tour et de descendre au fond pour mieux en apprécier la profondeur. La nature chaotique du terrain et la surface occupée par ces cavités illustrent bien l’intensité de l’activité magmatique passée.

> Curiosités naturelles dans les Hauts

Trou de Fer

Formé par l’effondrement d’une partie du massif du Piton des Neiges, le Trou de Fer apparaît comme un gouffre ouvert d’environ 300 mètres de profondeur dans lequel se jettent différents cours d’eau.

Dans ce décor époustouflant, la plus grande chute plongeant dans le Trou de Fer atteint 725 mètres de dénivelé cumulé (4 sauts dont le plus grand atteint 305 mètres de hauteur) ce qui en fait la cascade la plus haute de France.

© Planétair974 sur cartedelareunion.fr

Trois Salazes

Situées sur la ligne de crête entre le Gros Morne (3.019 mètres) et le Grand Bénare (2.896 mètres), les Trois Salazes sont des pics rocheux aux allures de sentinelles, visibles depuis le village de Cilaos comme depuis Marla dans Mafate.

Pourtant situées à plus 2.000 mètres d’altitude elles paraissent toutes petites, comme écrasées par le Gros Morne et le Piton des Neiges qui les dominent. Leur ascension représente l’une des expériences les plus sensationnelles de l’île.

© Serge Gélabert

Trois Roches dans Mafate

Situé dans Mafate, Trois Roches faite partie des plus beaux sites à visiter dans cette enceinte classée en totalité au Patrimoine mondiale de l’UNESCO.

A cet endroit, une lave très dure et polie qui prend la forme d’une dalle rocheuse presque plate s’ouvre brusquement en un profond gouffre dans lequel se jette la rivière des Galets. Le canyon est si étroit et si sombre qu’il est difficile d’en distinguer le fond.
Sur le côté, trônent les imposantes formations basaltiques desquels le lieu tire son nom : les Trois Roches.

© Serge Gélabert

La Chapelle

La Chapelle est une gorge étroite située sur le lit de la rivière de Bras Rouge, dans le cirque de Cilaos. Elle fait partie d’une ancienne chambre magmatique, également à l’origine de l’étonnant Piton de Sucre qui culmine plus à l’ouest à 1.354 mètres d’altitude.

D’une hauteur 100 mètres, le court canyon de la Chapelle est un joyau de la nature qui offre aux visiteurs des jeux de lumière dignes d’une cathédrale. Le spectacle visuel s’accompagne d’une ambiance sonore particulière produit par l’orgue naturel des lieux : la chute située en amont du canyon.

© Serge Gélabert

Piton de Sucre

Haut de 250 mètres, fendu en deux par le canyon de Fleurs Jaunes et avec son sommet qui ressemble à un pain de sucre, le Piton de Sucre a une allure particulière qui diffère des remparts basaltiques voisins, plus instables.

Situé dans le cirque de Cilaos, ce piton est issu d’une ancienne chambre magmatique de 200.000 ans qui alimentait les éruptions volcaniques du Piton des Neiges.

Bassin Roche

Encastré en plein cœur du cirque de Cilaos, Bassin Roche est une vasque à la forme parfaite entourée d’un décor d’exception à pied de falaise. Il offre deux particularités : un toboggan naturel qui permet de se laisser glisser en douceur dans le bassin et une marche immergée sous la petite chute qui sert de siège pour profiter pleinement de son effet hydromassant.

Sources pétrifiantes à Hell Bourg

A proximité de Hell Bourg, vous aurez peut être la chance d’observer un phénomène rare dans l’île : les eaux pétrifiantes. Il s’agit de concrétions formées par le travail de l’eau. A son passage, l’eau de couleur translucide édifie de magnifiques œuvres d’art minérales au sein de cavités creusées dans la roche.

© Serge Gélabert

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© Photo de couverture : Serge Gélabert

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