Le Maloya

Le Maloya : l’âme sonore et festive de La Réunion Claim this listing

Au cœur des traditions de La Réunion, le Maloya est, avec le Séga, l’un des deux principaux genres musicaux de l’île.
Il a été classé au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO le 1er octobre 2009.

Le Maloya est à la fois une musique, un chant et une danse ; il continue à être transmis d’une génération à l’autre.

C’est l’héritier des chants des esclaves intimement liés à l’histoire de La Réunion. En effet, le Maloya était utilisé pour exprimer douleur et résistance chez les esclaves d’origine malgache et africaine qui travaillaient dans les plantations sucrières de l’île. Le mot vient d’ailleurs du malgache maloy aho, qui signifie parler, dégoiser, dire ce que l’on a à dire.

Si des instruments y sont rajoutés, le roulèr est largement utilisé. D’autres instruments traditionnels comme le kayamb, le pikèr, le sati ou le bobre sont aussi courants et restent la base du Maloya traditionnel.

Composés de mots malgaches et africains, le Maloya est aussi accompagné d’onomatopées destinées à appeler les esprits. Musique en hommage aux ancêtres, la musique qui reprend quelques paroles en français, sert aussi à se moquer des maîtres.

Le Maloya est aujourd’hui toujours aussi populaire. Plusieurs groupes de musiciens et danseurs assurent sa diffusion dans l’île, certains sont même mondialement connus. L’enseignement spécialisé dispensé au Conservatoire de La Réunion garantit sa transmission.

Un aperçu en vidéo :

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